FINANCE, LE PASSÉ N’ÉCLAIRE PAS L’AVENIR
Bon nombre d’analystes financiers assènent des théories, des prévisions qui sont souvent les mêmes et présentées comme des réflexions géniales aux banques ou aux institutions financières.
Ils présentent cela comme des études qui s’appuient sur les évènements boursiers du passé, et ont souvent comme point de départ la crise de 1929.
Tout cela est dépassé car on ne peut pas s’appuyer sur le passé pour découvrir le futur.
D’ailleurs, beaucoup de cabinets d’analyse font faillite et sont de moins en moins écoutés.
Nous sommes à l’aire de l'intelligence artificielle et des algorithmes d'IA qui remplacent, en un tour de main, les analystes du siècle dernier.
On ne peut pas s’appuyer sur une époque lointaine où la machine à vapeur, les extractions du charbon et les aciéries faisaient l’économie alors que depuis peu nous assistons à l’avènement des nouvelles technologies qui tirent une partie de l’économie mondiale et de plus avec un potentiel insondable.
D’ailleurs, la banque Goldman Sachs n’a pas hésité à se séparer de quelques six cents tradeurs et à les remplacer par quelques informaticiens qui font fonctionner les algorithmes dont la définition est la suivante : « Algorithme = une suite d’instructions ordonnées qui a pour but de trouver un résultat à partir de données connues ».
Il n’est donc pas question de prédire l’avenir c’est pour cela que Goldman Sachs a gardé une poignée de tradeurs, les plus talentueux, car le cerveau de l’homme est irremplaçable, l’expérience, l’intelligence, le flair, le talent, l’écoute des autres etc …
En cette période de pandémie, l’économie de chaque pays est mise à mal. Malgré tout, des mesures jamais inusitées, comme le Quantitative easing (QE) est initié par les banques centrales des pays ce qui a réjoui les bourses mondiales.
Le public se demande : mais qui va rembourser ?
Le fonctionnement des états, avec l’aide des banques centrales, a des méthodes qui ne ressemblent en rien au fonctionnement des dépenses ou du portefeuille des ménages qui devront toujours rembourser ce qu’ils ont emprunté.
Mais les institutions économiques mondiales ont d’autres outils comme par exemple la dévaluation, l’impôt, l’étalement de la dette, etc…
Quand on est un investisseur en bourse, il est important de connaître chacune des entreprises dans lesquelles on investit, connaître leur potentiel, leur futur, observer la géopolitique qui fluctue à tout moment, tout en sachant que tout peut arriver, un tremblement de terre, une guerre, une pandémie ou même une élection qui chamboule tout.
Jean-Claude Sensemat, Gestion-Geneen.com
Montréal, 25 octobre 2020