L’IMMOBILIER MONTRÉALAIS ATTEND LES AVIONS
Il a été cocasse de voir l’exode de certains montréalais vers les campagnes afin de se ‘’protéger’’ du virus mortel qui finalement les suivait. Le covid-19 a frappé tous les territoires.
La généralisation du télétravail a poussé, souvent sans réflexion, à acheter en région des maisons, chalets de toutes sortes, ce qui a bien sûr fait flamber les prix. Par contre, bon nombre de spécialistes s’attendent à des baisses de prix substantielles à la revente.
Cet engouement a contribué à faire multiplier le prix des matériaux par trois en asséchant les rayons des magasins spécialisés.
En attendant, le prix des maisons unifamiliales flambe, quel que soit leur emplacement.
A un moment où l’on s’apprête à organiser l’après Covid, on se rend compte que le télétravail ne sera qu’une facilité accessoire. En fait, les enquêtes réalisées par plusieurs multinationales montrent que les salariés ont répondu que deux jours par semaine seraient un maximum.
Les bureaux du centre-ville vont se remplir à nouveau, car les meetings par vidéo bien utiles restent moins chaleureux et performants que le contact direct.
En attendant, tout est suspendu à la situation sanitaire qui s’améliore au fil de la vaccination mais modéré par les variants.
Dans le centre-ville, la circulation est plus intense avec la venue des beaux jours, l’activité est à la reprise encore faut-il que les avions puissent amener les hommes d’affaires et les étudiants, déjà deux universités montréalaises ont annoncé leur ouverture en septembre.
Les locations de condos en centre-ville se passent normalement avec le marché intérieur et les plus prévoyants profitent de prix qui seront à la hausse à l’après-covid.
Jean-Claude Sensemat, Gestion-Geneen.com
Montréal, 14 mai 2021
