L’IMMOBILIER A MONTRÉAL SOUS CORONAVIRUS
Le coronavirus a bien sûr fait stopper le développement de l’immobilier à Montréal dont la population avoisine les 5 millions d’habitants.
Côté construction, on peut observer qu’il n’y a plus de demande de construction de tours à logements qui pourtant poussaient comme des champignons.
Les chantiers en cours, après avoir été mis à l’arrêt par le confinement, redémarrent à la vitesse de l’escargot.
A l’annonce du confinement, les citadins ont fui vers la campagne dans les chalets (résidence secondaire).
Beaucoup trop ont réagit émotionnellement en précipitant l’achat de maison de campagne, qu’ils avaient prévu pour leur retraite.
Résultat, les prix ont rapidement flambé pour des biens souvent médiocres, isolés surtout dans un pays où le climat est très rude.
Dans l’île de Montréal, les quartiers sont engourdis.
On remarque une absence de hausse des transactions et même dans certains secteurs de la ville les ventes ont chuté de moitié.
Dans l’arrondissement de Ville-Marie (centre-ville), les ventes de condos ont reculé de 24 %.
Par contre la location fonctionne surtout dans l’Hyper-centre, ce qui est logique, car les ventes ne se font pas dans un climat d’incertitude et les gens préfèrent louer.
Montréal, dont les nombreuses universités sont appréciées mondialement, fait accourir des milliers d’étudiants de toutes nationalités, mais ceux-ci à l’annonce du confinement sont rentré dans leurs pays respectifs ainsi que de nombreux étrangers.
La rentrée universitaire se prépare ardemment pour septembre.
Les universités s’apprêtent à rouvrir.
La volonté politique est forte et certains cours seront dispensés par téléconférence, mais aussi une grande partie physiquement avec masques obligatoires comme partout d’ailleurs.
Le retour à la normale se fera graduellement, la construction de façon plus modérée au rythme du retour étudiant, car bon nombre achètent leur condo et entraînent leur famille à investir dans une ville nord-américaine à fort potentiel où les prix restent raisonnables par rapport aux autres mégalopoles de la planète.
Montréal est une des villes des plus attractives au monde par sa jeunesse, où il fait bon vivre même avec un masque salvateur, son immigration sélective attire les meilleurs dans leurs spécialités.
Même sous Coronavirus les principes du métier de l’immobilier n’ont pas changé, l’investisseur doit connaître la règle d’or, premièrement l’emplacement, deuxièmement l’emplacement, troisièmement l’emplacement et j’ajouterai dans le luxe.
Jean-Claude Sensemat, Gestion-Geneen.com
Montréal, 9 juillet 2020